mardi 14 janvier 2014

Les économies de fonctionnement : deux domaines évidents à comprendre

La diminution du patrimoine immobilier communal


La ville d'Ecommoy se distingue par la possession d'un patrimoine immobilier important, bien au- delà de ce qui est constaté habituellement pour une commune de cette taille. En effet, elle possède toutes les habitations de l'allée de Fontenailles qui servaient autrefois de logements pour les instituteurs. Elle possède les bâtiments utilisés par le collège, gère le foyer des personnes âgées de la rue de la piscine, et d'autres logements dans le centre ville, l'ancienne perception, l'ancienne caserne des pompiers, et jusqu'en 2009 l'ancienne usine à gaz.
De fait, les municipalités précédentes n'ont pas toujours anticipé les coûts importants que représentent ces immeubles dans les charges de fonctionnement.



D'abord, les interventions techniques dans les immeubles, sont souvent trop ponctuelles pour intéresser les artisans qui ont d'autres chantiers à fouetter. Il faut donc mobiliser en interne du personnel communal bien formé. Cela a un coût.
Les obligations réglementaires concernant le bon état d'entretien et de sécurité sont de plus en plus lourdes, et une mairie ne peut pas se permettre de laisser son parc à l'abandon. Elle ne peut pas avoir le comportement des marchands de sommeil du privé.
Le suivi administratif des locations, des contrats, des loyers prend du temps aux services comptables des mairies, alors que c'est le Trésor Public qui est en contact direct avec les occupants. La complexité des rouages administratifs n'est pas adaptée à la gestion d'un parc immobilier dans une commune d'une telle taille.
Disposer d'un certain nombre de logements est une chose utile pour une commune, mais posséder trop de biens qui ne dégagent pas suffisamment de recettes, ce n'est pas judicieux.

Quant aux biens qui ne sont même pas loués, mais simplement mis à disposition (associations ou autre), là il n'y a que des dépenses et aucune recette...
Notre position a toujours été claire. Il faut trouver une utilité réelle et pertinente aux immeubles possédés, sinon les vendre à bon prix le moment venu.


Les dépenses d'éclairage public

La réduction des consommations électriques est une nécessité pour le fonctionnement, et une nécessité pour nos finances. En effet, nous subissons comme tout le monde les hausses tarifaires.
En mai 2013, nous avons eu l'occasion d'expliquer que :

 dans le mandat, les consommations électriques de la ville d'Ecommoy ont diminué de 50% !

Pour atteindre ce résultat, il y a eu l'effet cumulé de nombreuses actions qu'il serait trop long de détailler et qui reposent sur la volonté de l'adjoint aux bâtiments et aux réseaux (Michel Chopard). Mais, c'est toute l'équipe municipale qui a adhéré à cette démarche, avec des élus qui ne craignaient pas de faire les donneurs de leçons avec les utilisateurs des structures communales.

Comme vous le savez, depuis quelques années, nous payons tous une nouvelle taxe sur nos factures, appelée Contribution pour le Service Public de l’Electricité CSPE. Cette contribution permet à EDF de racheter l’électricité solaire et de financer les tarifs sociaux ! Mais son montant est insuffisant, et ceci fait que, pour la première fois au 1er janvier 2014, l’augmentation de cette taxe a été portée au maximum de ce que la loi prévoit, à savoir que chaque consommateur, commune ou particulier, paye +3euros du mégawatt/heure facturé.
Par ailleurs, il se trouve que depuis le 1er janvier 2013, les communes ne sont plus exonérées du paiement de la taxe locale sur l’électricité en ce qui concerne l’éclairage public. Cette mesure gouvernementale a été prise pour inciter les communes à moins éclairer la nuit.

La ville est sortie de son contrat d’éclairage public avec CITEOS en mai 2013, afin de procéder elle-même à la gestion de ses factures, pour d’une part ne plus subir des frais de gestion inutiles, et pour d’autre part bénéficier pleinement de sa politique de réduction des consommations. Cela signifie que nous sommes responsabilisés. La réduction ou l’augmentation des consommations nocturnes impacte directement le budget communal. Ce n'était pas le cas avec le contrat signé dans le mandat antérieur.

Depuis mai 2013, nous avons divisé par deux le montant de nos factures d'électricité liées à l'éclairage public




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